Depuis quelques années en France, on observe une dégradation progressive de la production agricole au détriment d’activités plus lucratives. Des exploitations stoppent leurs activités, des terres agricoles passent en statut constructible et sont revendues à des promoteurs immobiliers, d’autres sont urbanisées de manière illégale.
A cela s’ajoute une filière agricole qui séduit de moins en moins de jeunes à cause de conditions de travail difficiles et une rémunération loin d’être attractive. Tous les ingrédients sont réunis pour créer une profonde crise dans ce secteur.
Cette crise est d’autant plus grave qu’elle remet en cause la souveraineté alimentaire de la France. Pendant longtemps, notre pays a pu se vanter d’être autosuffisant, de produire plus que ce que la population avait besoin pour se nourrir. Mais pour combien de temps encore …
Apporter des solutions pour pérenniser les exploitations agricoles tout en contribuant à la production d’énergie, telle est notre ambition chez Tenergie !
Soutenir l’autonomie alimentaire et préserver les terres agricoles
D’ici 2030, 55% des agriculteurs partiront à la retraite. Se pose alors la question de leur remplacement et de la reprise de leurs exploitations par la nouvelle génération. Les conditions de travail n’attirent pas : journées longues, pas ou peu de week-end ni de vacances, rémunération basse, charges importantes,… Il est souvent plus rentable de revendre les terres que de les exploiter ce qui entraine l’urbanisation de 60000 hectares de terres agricoles chaque année, soit près de 6 fois la superficie de Paris intramuros.
Des objectifs ambitieux dans la production d’énergie renouvelable
La PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie) a définit un objectif très ambitieux pour la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français : 100 GW à horizon 2050. Cela représente plus de 5 fois de la puissance installée actuelle (16 GW à fin 2023).
Le rythme de développement des énergies renouvelables est actuellement insuffisant pour atteindre cet objectif, notamment à cause d’un accès au foncier difficile pour y installer des centrales solaires. La loi Climat et Résilience du 22 août 2021 ainsi que la loi d’Accélération des Energies Renouvelables sont toutes deux facilitatrices, en obligeant certains fonciers déjà artificialisés (aires de stationnement, bâtiments commerciaux, …) à installer des centrales de production d’énergies renouvelables (ombrières de parking photovoltaïques, solarisation de toiture, …)
Souveraineté alimentaire et énergétique : créons des synergies entre ces deux univers
Historiquement, il y a toujours eu une cohabitation entre agriculture et énergie : socle des bêtes, moulins à vent, ou plus récemment bio-méthane. La production d’énergie était nécessaire au bon fonctionnement des exploitations.
Aujourd’hui, nous souhaitons qu’à nouveau la production d’énergie renouvelable serve véritablement les agriculteurs français. Avec plus de 28 millions d’hectares occupées par des activités agricoles dans l’hexagone, il suffirait de seulement 0,3% de cette surface pour atteindre l’objectif de production d’énergie solaire fixé par l’Etat, tout en faisant bénéficier les agriculteurs de revenus complémentaires qui les aideraient à pérenniser leurs exploitations.
Sans artificialiser les sols et maintenir une production agricole principale par rapport à l’atelier énergétique, nous souhaitons apporter notre soutien au monde agricole et contribuer à la transition énergétique française. C’est notre vision de l’agrivoltaïsme. Et pour accompagner cette vision, nous nous engageons sur 6 points fondamentaux dans tous nos projets agrivoltaïques. Découvrez nos engagements sur l’agrivoltaïsme.